Dès vos premiers jours de fac, vous distinguerez rapidement les membres de la Corpo grâce au « béret muni de pin’s » qu’ils portent sur la tête : la faluche.

Il s’agit d’un symbole étudiant rapporté d’un congrès à Bologne en 1888. Présente aujourd’hui dans la plupart des universités françaises de façon plus ou moins courante, vous y serez fréquemment confrontés lors des soirées estudiantines dijonnaises car la quasi-totalité des filières perpétuent cette tradition. Le Grand Maître est le garant des traditions de la Corpo. A ce titre, il est chargé de décerner la faluche à l’impétrant (nom donné à l’étudiant qui prétend à l’octroi de la coiffe traditionnelle).

Il ne s’agit pas d’une « secte » et encore moins d’un organe politique. Les cérémonies entourant la faluche se déroulent au cours d’un repas faluchard dans le caveau d’un restaurant durant lequel nous chantons des paillardes, mangeons et buvons abondamment. Le but est de s’amuser tout en se respectant. La faluche est symbole d’esprit de corps, de solidarité, de franche camaraderie, d’entraide et de respect. C’est afin qu’elle reste dans cet esprit que mon rôle prend tout son sens.

La faluche retrace également la vie étudiante d’une personne, car chaque ruban et chaque insigne à sa signification. Il est ainsi possible de « lire » une faluche, grâce au code national de la faluche. Ainsi, en plus d’être un symbole qui unit de nombres personnes entre elles, la faluche représente de nombres souvenirs que l’on gardera toute sa vie.